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Le Covid : encore !! mais surtout celui qui dure…longtemps
Eh oui, nous avons changé d’année, mais notre problématique Covid-19 n’est pas encore réglée, loin de là. Cependant l’arrivée rapide du variant Omicron (variant ou recombinant) paraît pour certains observateurs une chance en particulier par sa forte contagiosité, mais avec une faible dangerosité, cela permet à une grande partie des populations contaminées de développer une immunité naturelle, beaucoup plus efficace et durable que l’immunité vaccinale.
Mais le thème de ce blog est autour des symptômes persistants du Covid chez certaines personnes, appelé Covid long. Quels en sont les symptômes, et pourquoi ces personnes ne se guérissent pas plus rapidement ? Il semble en effet que nous ne soyons pas tous égaux devant ce virus. Et en particulier dans certains fonctionnements de notre système immunitaire, ainsi qu’à la capacité de nos émonctoires pour éliminer les toxines issues des inflammations liées aux infections virales.
Quels en sont les symptômes ?
On peut lister surtout :
- Fatigue excessive et épuisement
- Souffle court et difficultés respiratoires
- Troubles cognitifs
- Maux de tête
- Toux
- Perte du goût et de l’odorat
- Insomnie
- Fatigue musculaire / douleurs musculaires
- Troubles du transit digestif
- Douleurs dans la poitrine
- Fièvre intermittente, Éruptions cutanées.
Une chose est sûre, c’est qu’il s’agit d’un syndrome très varié, avec différents symptômes ou combinaisons de symptômes.
À l’heure actuelle, le Covid long n’est pas encore considéré comme une maladie indentifiable, mais plutôt comme un syndrome – autrement dit, une combinaison de différents symptômes dont on ne comprend pas encore bien le rapport et la cause… le sexe féminin, le nombre de symptômes en phase aiguë et l’obésité sont des facteurs favorisant le Covid long.
Si on en croit les statistiques de l’OFSP, trois mois après l’infection virale, environ 20 à 25% souffrent des symptômes du Covid long. Au bout de six mois, environ 15 à 20% sont encore concernés – toutes personnes infectées confondues et indépendamment du degré de gravité. Concrètement, certains ont encore des symptômes légers persistants tandis que d’autres souffrent de troubles plus handicapants. Les femmes sont plus souvent concernées que les hommes.
Reprenons maintenant une réflexion médicale « immunobiologique » :
Il est évident que ces personnes présentent des perturbations de leurs systèmes immunitaires, en insuffisance ou en excès d’ailleurs. Également un problème au niveau de la production énergétique cellulaire, sans doute au niveau des mitochondries, avec une réaction d’excès de radicaux libres, de ce fait une diminution de leur efficacité.
Il s’ensuit une fatigabilité générale, des douleurs, des troubles au niveau des enzymes de la détoxication. On se rappelle également l’effet très irritant des fameuses « spike » de ces virus sur nos épithéliums des muqueuses, sur les endothéliums vasculaires, de ce fait une inflammation chronique, et une hyper micro-coagulabilitié sanguine.
Que faire donc ?
Aider la détox de nos émonctoires par les plantes et la micronutrition: Tonifoie, Bardane, Canneberge, Charbon végétal, Desmodium, Hydrolat de Romarin à Veb.
Améliorer la circulation et la microcirculation sanguine et lymphatique : Veno PO, Bacopa Concept, Vénopycnol, Resveranol, Extrazyme, Vigne rouge, Myrtille, Omega 3 Fort.
Compenser les carences : Tout en Un, Zinc, Selenium, Carbonate de Magnesium, Trypto B6, Dolomite.
Soutenir le système immunitaire et les surrénales : Bacthycitrus, Vitamine C (Vitargine), Colostrum, Lapacho, Gelée royale+Pollen, Propolis, Immunostim (cartilage de requin), Hydrolat de Laurier noble, Zinc, Maca et Ginseng pour les surrénales.
Diminuer l’oxydation et relancer les mitochondries : MethylSam’activ, Longue Vie, Papaye fermentée, Coenzyme Q10 Fort.
Diminuer l’inflammation : Basonorm, Curcuma Proactif, Extrazyme, Reine des Prés, Saule Blanc.
Améliorer la flore intestinale : Gamme Optiflorus.
Chaque thérapeute devra, en fonction de la palette des symptômes et de l’énergie vitale du patient, choisir le programme et les séquences appropriées pour retourner à l’état de santé.
Néanmoins, il faut bien comprendre qu’un programme complexe est nécessaire, c’est une stratégie à organiser pour réparer les dommages suite de l’épisode viral. Les patients les plus intoxiqués et les plus carencés seront bien entendu les plus atteints. Il faudra leur faire comprendre que cela prendra un peu de temps, quelques mois de réparations.
Et en aromathérapie :
- Palmarosa : Puissante antibactérienne, antivirale, fongicide, immunostimulante, lymphotonique, utérotonique.
- Ravintsara : Anti-infectieuse, antivirale et expectorante. Immunostimulante. Neurotonique et stimulante.
- Petit grain : Antispasmodique +++ ; Sédative ; Régulatrice respiratoire (associé avec 1.8 c.) ; Régulatrice du rythme cardiaque. Anti-inflammatoire. Cicatrisante, Régénérante cellulaire.
- Arbre à thé : Anti-infectieuse et antibactérienne puissante à large spectre d’action. Antiparasitaire; Antimycosique; Immunostimulante.
- Romarin à cinéole : Spécifique des affections pulmonaires infectieuses ou inflammatoires, bon expectorant, tonique circulatoire, anti douleur externe, tonique musculaire et cérébral.
- Pin Sylvestre : Stimulante puissante, expectorante, antiseptique bronches, hypertensive, décongestionnante lymphatique.
- Niaouli : antibactérienne, très antivirale, radio protectrice cutanée, stimulante immunitaire, anti catarrhale et expectorante, entre autres propriétés dont celle de décongestionnante veineuse et lymphatique.
- Ciste : Cicatrisante, immunostimulante puissante, antivirale, anti-infectieuse.
Toutes ces HE seront bien sûr utilisés en respect des règles de l’aromathérapie, en diffusion, en massage externe, ou en prise orale, selon leurs propriétés et les besoins et tolérance des patients.
Les HE seront utilisées en synergie avec les compléments de phyto et de nutrithérapie pour une récupération optimale.
Je termine ce blog en signalant que sur les sites hospitaliers officiels du Covid long, le traitement se base principalement sur une approche biopsychosociale et multidisciplinaire, incluant des thérapies cognitivo-comportementales, une adaptation du poste de travail, une reconnaissance avec une écoute active et un accompagnement des patients. Le réentraînement physique selon la technique « Pacing » peut également être bénéfique.
Malheureusement rien n’est suggéré qui répare l’aspect biologique ! Alors un grand merci à nos précieux remèdes naturopathiques !
Blog écrit par Dre Nathalie Calame, généraliste, homéopathe, naturopathe et spécialiste en micro-immunothérapie, au Centre prévention et Santé de Colombier.
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